vendredi 14 août 2009

Lost in translation

Paraîtrait que la musique adoucisse les mœurs, j'aurais préféré qu'elle endurcisse les nurses...
Bizarrement, j'ai toujours envisagé la musique comme des lignes de vie d'une main imaginaire qui parfois disparaissent pour mieux te reprendre de volée.
Parmi tous les albums que j'ai trimballé au creux de cette main, celui de THE JESUS AND MARY CHAIN, "DARKLANDS", me prend toujours aux tripes, oscillant entre spleen et mélancolie quand je m'y plonge.

Et puis, l'espace d'un moment, je possède Scarlett Johansson et suis plus que jamais lost in translation !
La vie ne serait-elle qu'histoire de décalages, artifices posés le cul au fond d'une piscine, toile tissée de liens plus ou moins hypertextes mais indéniablement arides d'amitié et d'humanisme ?
Heureusement non, les araignées qui se calfeutrent dans certaines cavités du plafond permettent des rencontres probables et révèlent des individus d'une extrême richesse.

i'm happy when it rains...






6 commentaires:

ronald a dit…

Elle est bonne, la Scarlett !

Ruminances a dit…

Pas facile de signer de son nom dans ce site. Moi, c'est Franck Picon et non Jean-François Machin-chose, l'auteur de l'article que je veux commenter.
Donc, Franck Picon dit : Ce texte magnifique et plein de mélancolie, me fait penser à cette vieille chanson de Lavilliers :

Le Buffet de la gare de Metz
Aquarium sans musique dirigeable échoué
M'ouvrant la porte de son unique bras de fumée
Séparant deux engeances d'une barrière muette
D'un côté le couteau de l'autre la fourchette
Au milieu de ma nuit torride inévitable
Il avance sournoisement ses tables
Ses garçons ses caissières sa bière son pinard
Sa crasse ses mégots son rire son regard

La poésie est là Verlaine ressuscité
Trône en lettres d'or sur la salle à manger
Verlaine au ventre creux au regard caustique
Ton nom va tournoyant vers le néon gothique

La fête des fêtards s'englue dans un sourire
Un coup de main raté sur la croupe du désir
Les cigares s'allument entre deux seins géants
Où l'on plonge les bras comme dans le néant

Solitude solaire pour rêveurs de banquise
Militaires châtrés dormant sur des marquises
Plaines d'échafaudages et de ravalements
Entourées de café au lait et de croissants

Et je restais cloué à ces tables sans charme
J'attendais le matin et la femme inouïe
Un vieux baron déchu tombait dans le vacarme
Que la caissière rétablit.

Ruminances a dit…

c'est ce qu'on appelle le trouble de la personnalité ??, n'empêche qu'avec toutes vos conneries je sais plus qui je suis, remarque tu me diras, avant je savais même pas que je pouvais penser, alors...

Ruminances a dit…

C'est troublant, en effet. De quoi parlions-nous déjà ? Quel était le sujet ?

Mancioday a dit…

Ca me fait penser un peu à Moriarty. J'en profiterai pour faire un billet dessus, tiens ;)

le corps mourant a dit…

moriarty, élémentaire mon cher watson.
par contre si tu fais, essaie de pas en mettre partout, vise bien la cuvette ;)