vendredi 9 octobre 2009

Ma belle-doche et moi


Qui n'a pas souhaité un jour dire du mal de sa belle-mère. Beaucoup d'histoires circulent à ce propos et il n'est pas question ici d'en extraire le florilège. Le fait est que la belle-mère alimente l'écuelle de bien de festins chez beaucoup gendres.
A défaut de dire ce qu'ils pensent sincèrement de leurs mamans ou sur leurs propres femmes, ils se libèrent sur la « pièce rapportée », la souffre-douleur idéale. Un homme courageux préférera mille fois épancher sa bile sur la belle-mère que de signifier le fond de sa pensée à sa propre épouse. Imaginez-vous le tableau si tel était le cas ? Aucun sarcasme, aucune perfidie, aucun coup bas n'est épargné à celle dont la simple erreur consiste à être la maman de l'épouse ou du mari de l'autre.
Sinon tous, du moins une grande majorité éprouve pour la belle-mère de quoi se réjouir en réjouissant le convive. Pas une soirée pendant laquelle son évocation ne viendra l'agrémenter d'un sarcasme.
Le sarcasme pouvant se transforme en franche rigolade quand il n'atteint pas le succès escompté. Exemple ce fait divers survenu aux États-Unis, à Fort Worth, au Texas.
Pensant que sa belle-mère possède un matelas bien bourré, Charles Ray Fuller, jeune homme de 21 ans, après avoir subtilisé le carnet de chèques à la belle-doche, s'est présenté devant les guichets de la banque locale et avancé un bras décidé, au bout duquel la main tenait fermement un chèque d'un montant, tenez-vous bien, de 360 milliards de dollars. Les yeux plus gros que le ventre ou la bêtise à fleur de cerveau, cherchez l'intrus dans cette histoire de jolie-maman et de bonheur absolu.
Interrogé, il a déclaré qu'il aurait pu s'en tirer avec une petite somme, mais qu'il a préféré tenter le tout pour le tout. Arrêté, il a maintenant tout le temps de peaufiner ses futures arnaques au chéquier en prenant conseil auprès des experts avec lesquels il va partage le pénitencier.
Mieux que ça. Peut-être qu'après avoir médité sur sa bêtise et s'en être débarrassé, disposant de tout son temps, lisant, il pourra méditer ce propos de J.J. Rousseau dans « Rêveries d'un promeneur solitaire » : « ...mieux que tout cela, je déracinai de mon coeur les cupidités et les convoitises qui donnent du prix à tout ce que je quittais. »
Mais avant d'en arriver là...

2 commentaires:

b.mode a dit…

360 000 milliard de dollars, faut vraiment être con ! C'est au moins ce que va avoir à gérer le prince Jean à la défense !!!

lediazec a dit…

Le prince Jean. Pendant que nous, pauvres chiens, nous battons avec le faux os Mitterrand, tranquilou, la famille Sarko opère.
Après ça, il y a des esprits de gauche qui continuent de se la pêter avec l'AOG ! C'est presque aussi con que l'autre avec le chèque de la belle-doche !