mercredi 30 septembre 2009
mardi 29 septembre 2009
A se décrocher la mâchoire
Là où vous ne me voyez pas, puisque vous me lisez, je tape une pêche de tous les diables. Je dis ça parce que c'est ce que mon horoscope m'annonce en page d'accueil sur Yahoo. Je suis du signe du scorpion, premier décan. Jusque là ça baigne. Ma prédiction pour la journée démarre très fort : « Le contact avec les membres de la famille seront très favorable et enrichissant, aujourd'hui. » Pour une couillonnade, c'en est une ! Ma famille !... Si le con (ou la conne) qui a rédigé ça savait seulement le dixième de ce que je pense de ma famille, de ce que ma famille pense de moi, il (ou elle) n'écrirait pas des inepties pareilles ! C'est comme s'il (ou elle) écrivait que j'aime, je ne sais pas, tenez, au hasard, que j'aime Sarko ! Ça déchire, et pas qu'un peu !
Après une flopée de bonnes nouvelles, toutes fausses bien entendu, je me suis dit, je vais consulter l'horoscope de ma meuf. Depuis ce matin elle est intenable. Pour un oui, pour un non, elle m'envoie faire la vaisselle ou passer un coup de balai dans le coin cuisine et quand j'ai fini, que je m'apprête à envoyer des vannes sur le net, elle me fait descendre les étages pour aller récupérer le courrier. Elle sait pourtant que le facteur ne passe pas avant 12h30/13h. Pas grave, j'y vais quand même.
Elle est d'une humeur !... Inutile de vous dire que je fais tout ce que je peux pour lui être agréable. Pour la dégeler je ne sais plus quoi inventer. L'atmosphère est de plus en plus lourde. Pour la réconforter, je lui lis les prédictions du jour pour son signe. Elle est balance. C'est pire que tout. J'aurais dû rester tranquille !Je lui lis : « Vous aurez un grand besoin de vous exprimer, alors lâchez-vous ! Votre imagination sera débordante. Par contre, vous devriez chercher à équilibrer votre alimentation . » Pour se lâcher elle s'est lâchée ! Elle m'a traité de con, d'hypocrite et les noms d'oiseaux ont commencé à voler comme dans une volière ! Pourtant je ne cherchais qu'à lui être agréable. Très difficile de parler à une femme qui entreprend un régime alimentaire. Je me suis alors réfugié dans la lecture des faits divers. Ce faisant j'ai pris soin de passer sous silence le passage suivant : « Une situation stagnante vous entraînera dans un état de frustration. Plutôt que de baisser les bras, vous devriez prendre le taureau par les cornes. »
Ces faits divers me conduisent vers les États-Unis. C'est dans l'Illinois, dans la coquette (je suppose) ville de Joliet précisément, que monsieur Clifton Williams a été condamné à une peine de prison de 6 mois. Pourquoi une telle peine alors que ce n'était pas lui le prévenu ? Pour s'être longuement étiré et avoir émis un bâillement sonore dans un tribunal. En effet, il assistait au procès de son cousin pour trafic de drogue et a dû trouver la séance bien longue et ennuyeuse. Clément, le juge a condamné le cousin à 2 ans de mise à l'épreuve, peine assez légère si on juge de la sévérité des tribunaux américains en la matière.
Mais 6 mois ferme pour avoir involontairement ouvert la bouche par un mouvement de large inspiration, accompagné d'une contraction spasmodique des muscles du gosier, cela fait cher payé le mouvement incontrôlé !
Le juge a sans doute fait sienne cette formule de Goethe : « J'aime mieux une injustice qu'un désordre. »
lundi 28 septembre 2009
Du choix du nom des blogs...
[Unhuman] nous demande dans une chaîne d'expliquer le nom du blog. Nicolas nous tague sur le même thème mais au sujet de la maison mère ruminances. Nous ferons d'une pierre deux coups et répondrons ici-même aux deux questions.
A l'origine, Tes reins et terroirs devaient causer foot et jaja d'où l'idée de l'allitération, Terrains et terroirs. Le premier substantif évoquant le rectangle de gazon vert, le second, le sol de la vigne. Mais ce blog parlant de bien d'autres choses en fait, l'intitulé s'est naturellement transformé en Tes reins et terroirs, plus sensuel et un brin interrogatif.
Pour Ruminances, c'est une longue histoire qui commence sur un site qui parlait de l'OM sous un angle satirique. Mon pseudo de l'époque était boeuf mode, nom d'un plat traditionnel français. Quand un clash s'est produit avec mes anciens amis, j'ai quitté l'endroit, ai gardé le B et enlevé l'oeuf puis ai créé un blog. J'ai hésité entre appeler le blog ruminances ou ruminations en souvenir du boeuf du passé. Ruminances a emporté le morceau pour sa sonorité et par le fait qu'il n'existe pas dans le vocabulaire courant.
Mancioday de Reversus, Clarky, Lediazec et Erby ont tous participé activement à ce site sur l'Om et m'ont rejoint à ma grande joie sur ruminances et sur Tes reins et terroirs.
dimanche 27 septembre 2009
samedi 26 septembre 2009
ça ne manque pas de truffe
Tout le monde sait combien le sens de l'odorat, ainsi que celui de l'ouïe, est plus développé chez certains animaux que chez les humains. Quelques séries télévisées très appréciées d'un large public illustrent mon propos.
Jadis, histoire de bêtifier le peuple via sa jeunesse (la jeunesse de jadis sont les adultes d'aujourd'hui) nous avions Flipper le dauphin. Ami de l'homme et aventurier exotique des fonds marins du côté du Pacifique, ce sympathique animal de la famille des odontocètes aidait les hommes à résoudre des énigmes très compliquées. Est-il besoin de dire que sans son aide, l'homme serait resté le clampin qu'il a toujours été ?
Dans un autre registre nous avons eu, chez les canidés, Rintintin, un clébard de garnison dans l'armée de l'Union qui faisait tout son possible pour être agréable à ses maîtres les militaires et aux gentils indiens. Gare aux très méchants indiens et aux méchants blancs aussi. Oui, ça existe dans cette série, les méchants blancs. D'où son succès chez les atrophiés du bulbe, qui, eux, ne sont pas gentils mais cons !
Plus près de chez nous, chez nos voisins allemands, nous avons Rex, chien commissaire au service de la veuve et des orphelins. Cette série germano-autrichienne met en relief l'humanité d'un commissaire pas comme les autres, Rex. Sacré flair ce Rex ! Je vous le dis, vous le savez, les animaux ont un sens de l'odorat très développé. Si nous en avions le même, il est certain que la mauvaise odeur dégagée par l'Omnipotent n'aurait pas échappé à notre flair pendant qu'il faisait campagne pour se faire élire président d'une médiocre république. Cela dit, il faut reconnaître à beaucoup de nos compatriotes un sens certain de l'odorat, puisque presque 50 % a senti et dénoncé le remugle !
Récemment, je vous parlais de ce citoyen chinois surpris à sniffer une enveloppe qu'il s'apprêtait à poster et dont les gens avaient pensé qu'il sniffait de la coke. Après vérification, on découvrait qu'il s'agissait du timbre parfumé à la soupe de cochon.
L'histoire d'aujourd'hui est de nature à faire rire aussi. Elle touche les policiers japonais et les chiens renifleurs. Cela s'est passé à l'aéroport de Narita au Japon il y a déjà un bon moment. La date n'a aucune importance, puisque l'histoire, grande ou petite, est cyclique. Hier, aujourd'hui, demain, à schéma identique, à une nuance près, résultat probablement identique. Ce jour-là, la police teste la capacité des chiens renifleurs à découvrir dans le sac des passagers des substances illicites et aider à l'arrestation des trafiquants et autres fraudeurs. Ainsi, un officier de police cache dans un sac de passager 142 g de cannabis. Une belle quantité qui n'a jamais été retrouvée. Ni par les chiens, ni par la police ! Interrogé par ses supérieurs l'officier de police a dit ne pas se souvenir du bagage qu'il avait lui-même sélectionné.
Je vous le dis : enfin une bonne série !
vendredi 25 septembre 2009
mercredi 23 septembre 2009
mardi 22 septembre 2009
Quand Carla causait sexe à la téloche...
1996 : Carla B. présentait un manuel d'éducation sexuelle à la télé anglaise. Elle causait sexe et doigté anal avec le présentateur de l'émission Antoine de Caunes et son comparse tout de rose vêtu, la couturier Jean-Paul Gaultier. Elle n'était pas mimi à l'époque ? En tout cas, bien plus décontractée et amusante que dans les réceptions officielles où elle doit faire tapisserie et potiche à la fois. On ne devrait pas vieillir...
Séquence nostalgie dédicacée à Guy Birenbaum, fan absolu de la dame, qui ne connaissait peut-être pas cet extrait. Merci à Pipolitic d'avoir déniché ce grand moment de télévision...
lundi 21 septembre 2009
La double charge de Galouzeau !
Premier opus du procès Clearstream : dans la rue, au milieu des passants paumés ou pas vraiment à la rue, au centre de la salle des pas perdus, Dominique fait retentir son terrible courroux ! Tous aux abris, ça va chier !
Au nom des blogs
Samedi dernier, Claudio Pirrone avait écrit ceci : "Il y a une chose qui m’a toujours frappé dans le microcosme blogophérique : le soin avec lequel on choisi le nom de son blog." "Ces noms sont plus qu’une marque : il sont souvent des vraies identités" avait-il ajouté. Et il avait alors lancé une chaîne sur le thème suivant : "Ce que je propose à chacun est de citer un maximum de cinq blog dont vous aimez le nom. Et parmi ces cinq, au moins un ne figurant pas dans un quelconque top 100 de wikio." Nicolas J. qui avait été tagué, avait refilé la patate chaude à Elmone qui à la surprise générale, connaissait Tes reins et terroirs et en appréciait la consonnance. Ainsi donc, voici cinq blogs dont j'apprécie le nom:
La femme de George(s) : le blog de miss Clooney avec ou sans S. Comme sucre ! What else ?
Trublyonne voit la vie en Rouge : Trouble, lyonnaise, lionne, le rouge de la saine colère, que sais-je encore ? Sans oublier le son délicat de la clochette.
La chronique du fourbe : Tout est dit dans le titre de ce blog rabelaisien consacré à qui vous savez... Il ne figure dans aucun classement Wikio comme le souhaitait Claudio
Mtislav : quel drôle de nom pour un blog. Je n'ai aucune idée de l'origine de ce choix bizarre. Initiales, abréviation, code secret, Mtislav si tu nous lis ?
En attendant les cinq nominés peuvent se considérer comme tagués...
En attendant les cinq nominés peuvent se considérer comme tagués...
dimanche 20 septembre 2009
N'est pas Démosthène qui veut !
Le discours incompréhensible de Valérie Pécresse
envoyé par UNEF. - Cliquez pour voir plus de vidéos marrantes.
envoyé par UNEF. - Cliquez pour voir plus de vidéos marrantes.
Va falloir bouffer de la caillasse façon bagnard, mémère ! Sinon, plus dure sera la chute... des fins de phrases ! A-t-on entendu une oratrice plus ridicule depuis des lustres? Spécial dédicace à mon ami David, il comprendra !
vendredi 18 septembre 2009
Toi aussi, crée ton désir d'avenir !
A l'heure où la pauvre Ségo est abandonnée par ses plus ardents supporters, il nous a semblé charitable de relayer cette contribution à ce qui restera un des sommets du design minitel 2.0. Toi aussi, crée ton désir d'avenir !
mardi 15 septembre 2009
Baby's on fire
Voici la tronche qu'avait Brian Peter George St. John le Baptiste de la Salle dit Eno quand votre serviteur le vit pour la première fois en 1972 sur la scène du Bataclan, dans un concert retransmis à la télévision via la génialissime émission POP2. Eno était alors ingénieur du son du groupe Roxy Music et il jouait d'un synthétiseur nommé EMS VCS3 avec lequel il repassait à la moulinette tout le son du groupe. J'avoue avoir encore du mal à me remettre du choc émotionnel provoqué par cette prestation. L'année suivante, il se fâchait avec Brian Ferry, le leader de la formation et commençait alors une carrière solo. En janvier 1974, sortait un véritable OVNI dans la galaxie pop-rock, le monstreux Here come the warm jets, un album qui tourna en boucle dans ma chambre plus que de raison.
Le titre phare du disque reste sans conteste le mirifique Baby's on fire repris plus tard par moult groupes comme The Creepers ou encore The Venus in furs. La guitare diabolique qui déchire le morceau était signée Robert Fripp, ancien leader du groupe King Crimson, qui ajoutait une touche fatale à l'atmosphère pour le moins tendue de la composition. En bonus, je ne résiste pas à l'envie de vous livrer la traduction des paroles en français faite par un certain Liquid Dookie. Qu'il en soit remercié !
Bébé est en feu,
Tu ferais mieux de la jeter à l'eau
Regarde la rire,
Comme une génisse à l'abbatoir
Bébé est en feu
Et tous les mecs qui rient sont vaches
Ils attendent des photos
Oh que l'intrigue est ensorcelante.
Sauveteurs, en rang
Fais de ton mieux pour changer de sujet,
Le vent souffle,
Prête attention a cet objet
Les photographes prennent des clichés
Prends ton temps, elle est seulement en train de brûler
Ce genre d'expérience
Est nécessairement pour son éducation
Si tu étais mon épave
Je pourrais être la moitié de l'homme que j'ai l'habitude d'être
Ils disent que tu étais chaude
Et voila à quoi bébé a été réduite
Juanita et Juan,
Très adroits avec des maracas
Ils se font une petite fortune
En vendant du tabac de seconde main
Juan danse chez Chico
Et quand les clients sont expulsés,
Il vide les cendriers
Et prend tout ce qu'il collectionne
Mais bébé est en feu !
Et tous les instrument sont d'accord avec ça,
Sa temperature augmente
Mais n'importe quel idiot saurait ça.
La même année, Brian Eno remettait le couvert avec Taking tiger mountain (by strategy), son second opus. Et Fripp l'accompagnait encore avec une guitare venue d'ailleurs dans un petit chef d'oeuvre nommé Third uncle. Dedicated to Vogelsong, il comprendra !
Le titre phare du disque reste sans conteste le mirifique Baby's on fire repris plus tard par moult groupes comme The Creepers ou encore The Venus in furs. La guitare diabolique qui déchire le morceau était signée Robert Fripp, ancien leader du groupe King Crimson, qui ajoutait une touche fatale à l'atmosphère pour le moins tendue de la composition. En bonus, je ne résiste pas à l'envie de vous livrer la traduction des paroles en français faite par un certain Liquid Dookie. Qu'il en soit remercié !
Bébé est en feu,
Tu ferais mieux de la jeter à l'eau
Regarde la rire,
Comme une génisse à l'abbatoir
Bébé est en feu
Et tous les mecs qui rient sont vaches
Ils attendent des photos
Oh que l'intrigue est ensorcelante.
Sauveteurs, en rang
Fais de ton mieux pour changer de sujet,
Le vent souffle,
Prête attention a cet objet
Les photographes prennent des clichés
Prends ton temps, elle est seulement en train de brûler
Ce genre d'expérience
Est nécessairement pour son éducation
Si tu étais mon épave
Je pourrais être la moitié de l'homme que j'ai l'habitude d'être
Ils disent que tu étais chaude
Et voila à quoi bébé a été réduite
Juanita et Juan,
Très adroits avec des maracas
Ils se font une petite fortune
En vendant du tabac de seconde main
Juan danse chez Chico
Et quand les clients sont expulsés,
Il vide les cendriers
Et prend tout ce qu'il collectionne
Mais bébé est en feu !
Et tous les instrument sont d'accord avec ça,
Sa temperature augmente
Mais n'importe quel idiot saurait ça.
La même année, Brian Eno remettait le couvert avec Taking tiger mountain (by strategy), son second opus. Et Fripp l'accompagnait encore avec une guitare venue d'ailleurs dans un petit chef d'oeuvre nommé Third uncle. Dedicated to Vogelsong, il comprendra !
lundi 14 septembre 2009
L'élégance selon Besson
On se demande bien ce qu'avaient fumé à Seignosse, haut-lieu des universités d'été de l'UMP, nos sémillants ministres de la République. Après Hortefeux qui s'amuse à balancer des blagues racistes, voilà que Besson fait des doigts d'honneur aux journalistes venus l'interroger sur le ralliement du Vicomte à l'UMP ! La cité landaise était vraiment cet été le haut-lieu de l'élégance et de l'humour. Est-ce leur brillant passage au ministère de l'Immigration qui inspire nos deux potaches ?
dimanche 13 septembre 2009
Drôle de binz
Dans la polémique montrant les « mauvaises plaisanteries » racistes de Brice Hortefeux, diffusées sur le net par Le Monde.fr et agitées comme de la pulpe d'agrume sur le Web, on cherche (qui ne l'a pas compris ?) à se dédouaner en pointant du doigt les vrais responsables de la mise en boucle du sujet, la victime idéale : internet et les internautes. Merci pour le cadeau, messieurs les agitateurs, mais il est des « cadeaux » dont on doit refuser l'enveloppe, prenant soin de bien conserver le contenu, ne serait-ce qu'au nom de la vérité.
Passant de l'état d'accusé à celui d'accusateur, l'auteur dément être ce qu'il ne dit pas être, se démenant comme un beau diable pour prouver ce qui n'a pas besoin de l'être, criant au complot et refusant de présenter des excuses, encore moins de démissionner. Pensez bien !
Tout juste si monsieur Hortefeux n'exige pas des « dommages et intérêts ». Comme si, kidnappé, torturé, un calibre pointé sur la tempe, pareil que dans une mauvaise série américaine, il avait été poussé à dire ce qu'il a dit par une cellule terroriste du Web. Aujourd'hui il suffit d'évoquer internet pour que, à l'instant, l'information la plus clean perde de sa netteté. Conclusion : le ministre sauve sa peau et les citoyens vigilants leur réputation !
Sauf que ces images ont été filmées par la chaîne d'information Public Sénat qui explique les raisons pour lesquelles elles n'ont pas été diffusées tout de suite : "en raison notamment des conditions dans lesquelles [la séquence] a été enregistrée et de l'absence de journaux d'information sur nos antennes dimanche". Mais comment n'avions-nous pas penser à cela ? La meilleure défense étant l'attaque, l'inoxydable et très dangereux Jean-François Copé tente l'improbable en suggérant, pas folle la guêpe : "Cela ouvre le débat du rôle qu'on doit laisser à Internet dans la diffusion de telles vidéos". Pourquoi ne pas dissoudre le Sénat ? Puisque c'est par son biais que cette affaire à pris de l'ampleur ? Pourquoi ne pas traîner Le Monde devant les tribunaux pour avoir relayé ? Lire sur ce sujet l'excellent papier signé par Pierre Haski qui résume de fort belle manière le contexte et l'ambiance : « Internet n'est dans cette affaire que le messager. »
Avec tout ce remue-ménage on oublierait presque la nouvelle émission bric-à-brac programmée le vendredi soir sur la 2. Présentée par FOG, « Vous aurez le dernier mot ». C'est de la culture, c'est du cinéma, beaucoup de cinéma, dans le sens caricatural. Je n'aime pas le gars, mais j'ai regardé histoire de me faire une idée. De ne pas mourir idiot. C'est mieux que NCIS mais en moins divertissant. Je ne sais pas vous, mais moi, les tatouages d'Abi, la très experte informaticienne, j'en deviendrai presque son Champollion ! Il y avait là un panel de bonne facture. Des gens de lettre, des acteurs, des politiques et l'ancien patron des RG, Yves Bertrand, botté hors terrain par un Sarko qu'il ne porte pas (quoi qu'il dise) dans son cœur et qu'il prend pour une sorte de général Alcazar dans le meilleur des cas. FOG a bien essayé de présenter Carla comme la castafiore de l'histoire, mais sans succès. Parmi les gens de gauche ou se réclamant tels (outre Montebourg) il y avait Claude Allègre et Pierre Arditi. Ce dernier ne comprenant pas pourquoi les citoyens étaient si violemment opposés à l'instauration de la taxe carbone. Il avouait être surpris par la mauvaise foi de ces gens qui ne veulent pas reconnaître ce que le gouvernement de Sarkozy fait de bien pour le pays. Reconnaître cela n'est pas abdiquer ses idéaux mais faire preuve de bon sens, assenait-il, comme pour s'en convaincre définitivement. Selon Arditi, c'est de cela que manquent les français. De bon sens et d'objectivité ! Du coup, lui, Pierre Arditi monte au front pour dire ce qu'il ne peut point taire en sa qualité d'homme de gauche : la gauche française n'est pas honnête ! Quitte à fâcher dieu et diable, il est là pour le dire !
Enfin, Pierrot ! Fais moins le beau devant ton miroir (même si tu dis le détester) et tu verras plus clair ! A cette allure tu vas finir par nous dire que tu ne comprends pas pourquoi des gens se suicident en prison et d'autres du côté de chez France Télécom ! Pourquoi d'autres encore, comme Ali Ziri, dont Clarky tire sur Ruminances un portrait plein de colère et d'émotion, finissent leur vie sur un coin de trottoir pourri alors qu'ils n'ont rien fait d'autre que se saloper les mains pour que la France les achève comme on se débarrasse de la vermine. Pourquoi Ali Ziri est-il mort ?... Demandez ça aux assassins et vous obtiendrez au mieux « exercice du devoir » ; au pire, une mauvaise plaisanterie.
PS : Une bonne nouvelle. Après avoir eu des emmerdes avec son hébergeur Juan de Sarkofrance a été rétabli dans ses droits. Merci aux subalternes et aux zélateurs !
mercredi 9 septembre 2009
La vie est un sacerdoce
La maladie c'est comme la connerie, les risques de pandémie sont nombreux et l'endroit où ça tombe inattendu. Ça vous colle au paletot sans crier gare, alors que vous pensez être plus malin et plus fort que tout.
Mais pourquoi ?... Pourquoi maintenant ? La France se prépare à affronter non pas le danger de la crise économique, mais, pire, celui du virus H1N1. Depuis quand le pays n'avait eu à démêler les fils d'une telle énigme médicale et à subir le danger subséquent ? Pourquoi ce virus a-t-il choisi notre sol comme terre d'accueil ? Pourquoi venir poser ses ailes néfastes dans un pays que notre « grand » timonier cherche à niveler par le bas ?... Les questions sont comme les réponses, difficiles à trouver !
Tout ça au moment où l'équipe de France de football se déplace en Serbie, la queue basse après le nul concédé contre la Roumanie au SDF, portée par un capitaine qu'on surnomme le « Cobra » pour l'engin d'onction massive qu'il trimballe dans le calfouette. Un monde ! Même si ce match n'a rien de « décisif » selon Raymond-la-science-qui-peut ; que Jean-Pierre Escalette (l'homme des tous les vents) et Gérard Houiller (le prof d'anglais) venus à Clairefontaine tels des Don Corleone pour offrir à Raymond Domenech, avec le langage châtié des gens de bien, le verre et le baiser du condamné, Jean-Michel Aulas joue à Mère Thérèse avec bure et saint-frusquin ! C'est que l'homme est un tantinet pusillanime et donc prévoyant. Même si aucun cas de grippe n'a pas encore troublé la tranquille quiétude du club de foot de la cité rhodanienne et que l'horloger de Saint Paul ne bricole plus le balancier ailleurs qu'au-dessus de la couche nuageuse des sous-sols innommables, le corps médical de l'Olympique Lyonnais joue les mères attentionnées. C'est que l'enjeu, au-delà de la personne qui se cache derrière chaque joueur, est avant tout d'ordre économique. La santé, rien que la santé !
Dans un entretien mis en ligne par le site de l'OL, le morticole officiel de l'équipe lyonnaise, Emmanuel Orhant, nous parle des précautions prises par le club pour circonscrire le mal qui s'annonce. A défaut d'être exhaustive, la liste est d'une moralité irréprochable. Je cite : «Ni crachats sur le terrain, ni poignées de mains aux adversaires figurent parmi quelques consignes données aux joueurs lyonnais. » Même s'il n'y a pas de raison de s'alarmer (!), ce qui compte c'est le « principe de précaution » Effectivement, le postillon est fortement déconseillé. Il joue un rôle déterminant dans «la contamination d'une personne à une autre. » Le chat de la voisine ne risque absolument rien !
Autre chose : on fait gaffe quand on éternue, car moins « il y aura de contacts, mieux ce sera. »
Au cas où... Les habitudes ont la vie dure, il est vivement déconseillé tout épaule contre épaule, comme cela est souvent (hélas !) le cas au cours d'une rencontre. On se doit par ailleurs de contrôler tout mouvement d'humeur, de protestation, contre les décisions arbitrales dont les gerbes de postillons peuvent mettre en danger la santé des hommes en noir. De même entre deux joueurs adverses, montés sur ergot, crachant des injures, les visages collés, à cause d'un tacle trop appuyé, d'un tirage de maillot ou d'un coup de coude bien senti. Le contact des épidermes et la transmission de l'exsudation sont à éviter, cela coule de source.
Vous l'avez compris, chez monsieur Aulas on fait du ridicule une fonction sacerdotale. Pour le reste, tout ce qui fait le bonheur ou le malheur d'un bon match de football, il est conseillé d'adresser ses vœux au virus lui-même pour qu'il passe son chemin, qu'il aille se poser du côté de Marseille, de Bordeaux ou de Paris. Partout sauf à Lyon. Si malgré ça, conclut le toubib du club, un joueur présente « des symptômes, on essaiera de tout gérer à distance et de l'isoler au maximum pour empêcher toute contamination au reste des joueurs. Le plus gros danger serait de voir 50% du groupe cloué au lit".
En effet !
mardi 8 septembre 2009
Un pitbull mouché et dépressif
Zap-Télé Le Post
Mouché hier soir sur le plateau de Mots croisés par Xavier Mathieu, le délégué CGT des "Contis", Frédéric Lefebvre nous révélait déjà la semaine dernière toute l'étendue de sa déprime avant les universités d'Eté de l'UMP... Et pendant les travaux, le cirque continue !
Merci à Guy Birenbaum d'avoir déniché cette perle rare produite par les jeunes Populaires...
dimanche 6 septembre 2009
Domenech moins ultra
Mon petit doigt me dit que ça sent le sapin pour Raymond l'ignorance. Bravo aux rond-de-cuir de la Fédération Française de Football et en particulier à son triste président, Jean-Pierre Escalettes d'avoir réussi le tour de force de maintenir à bout de bras à la tête des bleus, un homme qui depuis trois ans accumule échec sur échec. Non content de se faire huer à chaque rencontre par le public français, le vrai-faux mari d'Estelle a su engendrer en sus un vrai désamour, ou tout au moins su creuser un vrai fossé, entre les bleus et leurs supporters.
Passons sur ses choix douteux basés sur l'affect plus que sur la réalité sportive, Giuly et Trézéguet hier, Benzéma aujourd'hui, seulement rentré contre la Roumanie à la 73ème minute alors qu'il évolue en pointe au Real de Madrid, et interrogeons-nous sur le manque d'adhésion probant des joueurs autour de son projet de jeu (en at-il un du reste ?). La joie de se retrouver, d'évoluer ensemble, de construire et de gagner si présente sous Hidalgo ou sous Jacquet, semble désormais appartenir au passé. Fébriles en défense, inefficaces en attaque, qu'arrivent-ils à nos joueurs ? La faute à Domenech ? On est en droit de s'interroger quand on constate que tous les internationaux français évoluent en club dans les meilleurs équipes d'Europe...
En conclusion de ce billet, citons la presse roumaine avant le match d'hier à propos de notre fossoyeur du football : «L’équipe conduite par Razvan Lucescu peut battre la France, car cette dernière possède un maillon faible : Raymond Domenech », peut-on lire ainsi dans les colonnes du quotidien de Bucarest, Cotidianul, le plus virulent envers le sélectionneur français. «Son principal atout sera assis sur le banc voisin. Il s’agit de Raymond Domenech, le sélectionneur des Bleus, très contesté. Un incapable doublé d’un incompétent, comme l’a si bien soufflé le président Sarkozy», selon des propos tenus par le Président de la République en 2008 dans Le Canard Enchaîné. (Sport24)
Si c'est Sarko qui le dit...
Fake réalisé par SB LE SNIPER
vendredi 4 septembre 2009
Papy ne fait pas dans la dentelle
Il est des idéologies comme des stigmates, ça marque. Suivant une courbe précise et récurrente, l'idéologie s'ouvre un chemin dans les ténèbres de l'esprit pour ramener à la surface des souvenirs dont nous ne gardions en apparence plus de trace. En vérité, des souvenirs dont nous n'avons plus envie de nous souvenir. Dans la réalité de notre chair les idéologies ont la vie tellement dure que la rumeur des terreurs subies agit comme un ressort dans l'obscur refrain du présent.
Prenons l'exemple de cette compagnie de chauffage basée à Donetsk, en Ukraine. Les impayés s'accumulant cela plombe la société, menaçant le navire de couler et le personnel avec. Que faire pour stopper l'hémorragie ? Pour obliger les gens à acquitter leurs factures ? Une seule solution : on embauche des experts en recouvrement ? Ces spécialistes du règlement efficace, exerçant sur les rétifs le lot habituel de menaces, de contraintes et même pire, dans certains cas. Entendez par là des gens capables de faire peur, sans aller jusqu'à la violence corporelle, mais pouvant très bien s'immiscer dans le corps de vos relations vicinales afin de vous discréditer, propageant sur votre compte des informations personnelles. Oui, cela est une alternative envisageable, mais cela coûte cher, en salaires, en fiscalité, en conflits... L'entreprise n'a pas les moyens de s'offrir un tel luxe. Que faire ?
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, le principe est admis : ce n'est pas le nombre d'employés qui fait la qualité de l'ouvrage. Partant de ce principe, les responsables de la compagnie ont imaginé une méthode de dissuasion beaucoup plus perverse. Un seul emploi a été décidé. Mais quel emploi ! C'est Staline en personne qui s'y est collé.
Et oui, vous avez bien lu : Staline ! Le p'tit père des peuples, revenu du diable Vauvert, a mis du sien pour éviter à l'entreprise une faillite annoncée. Si cela n'est pas révolutionnaire comme méthode de dissuasion, je ne sais pas ce qu'il vous faut pour être bluffés ! Pour donner à la chose sa dimension psychologique, la dirlote de l'agence, formée dans on ne sait quelle école, a lancé une campagne d'affichage avec le portrait du grand-père totalitaire réclamant le paiement des factures dans les délais les plus rapides. Le résultat a de quoi faire cogiter les esprits le plus rompus aux équations sophistiquées : en quelques semaines presque toutes les factures ont été réglées !
Ah ! L'idéologie ! Cela me fait penser à cette autre aventure survenue en Chine il y a un moment déjà. La Chine aussi est un pays à fort potentiel idéologique. Tout comme jadis l'Espagne, la Grèce, le Portugal, le Chili... La chose s'est passée dans un bureau de poste chinois. Ah ! La queue dans un bureau de poste ! En Chine ou ailleurs, c'est d'un agaçant ! A plus forte raison quand on a le ventre vide. Dans la file d'attente, l'un des clients est en train de sniffer la lettre qu'il s'apprête à poster. Pour passer le temps ? Naturellement, tout le monde pense que la missive est remplie de cocaïne. Ah, les mauvais esprits ! Sniffer dans un bureau de poste, faut-il qu'il soit accro le quidam ! Que nenni ! Tout le monde se goure. Renseignement pris, avec la délicatesse qu'on imagine dans ce pays, la lettre est affranchie avec un timbre parfumé à la soupe de cochon, édité pour célébrer l'année du sympathique animal en 2007, il doit être gratté pour qu'il dégage l'odeur délicieuse du mets. Léché, il en possède aussi le goût.
Pendant qu'on pense à se nourrir ou à l'idée de ce faire, on ne pense pas à autre chose. Un vrai régime idéologique !
Les petits boudins
Les petits boudins - Dominique Walter
envoyé par le-pere-de-colombe. - Regardez d'autres vidéos de musique.
Au départ c'est rien/Qu'une petite gourde/Un petit boudin/Il suffit d'un rien/Et ça devient/Un petit boudin/Ça n'sait pas dire non/C'est ça qu'j'aime bien/Chez les p'tits boudins/Ça n'pose pas d'questions/Ça n'mange pas d'pain/Les petits boudins. Ainsi parlait le très misogyne Gainsbourg dans la chanson Les petits boudins qu'il avait composée en 1967 pour Dominique Walter, fils de la chanteuse Michèle Arnaud, ancienne vedette du Milord l'arsouille, un cabaret intellectuel et bourgeois de la rive droite. C'est dans cet endroit fréquenté par un public très XVIème désireux de s'encanailler que l'homme à tête de chou accompagnait la jeune femme à la guitare à la fin des années cinquante tandis qu'il était le reste du temps le pianiste d'ambiance du lieu. C'est là qu'il fit connaissance avec Boris Vian.
Les petits boudins fut le seul petit succès de la courte carrière de Dominique Walter qui s'illustra par ailleurs en interprétant Chez nous au concours de l'Eurovison 1966 avec une piteuse seizième place et un seul point à la clé. Son adaptation française de Penny Lane des Beatles ne restera pas non plus dans les mémoires.
Les petits Boudins fut repris vingt ans plus tard par un pote de Daho qui produisit le disque, un certain Robert Farel, disparu depuis des écrans radar tel un Manureva des vocalises. Y'aurait-il une malédiction des petits boudins ? Une sorte de vengeance des thons bafoués...
mercredi 2 septembre 2009
Memories of murder
On croit connaitre le cinoche parce qu'on a englouti tout l'Atlantide Hollywoodien, secoué Antinea au bord de la piscine, tenté la mélodie dans un sous-sol à l'arrière d'une berline, gueulé sa fureur de vivre au volant d'une 4L pourrave direction Orange et son théâtre antique pour voir un concert merdique de Cure, insisté pour voir la chatte sur un toit brûlant et se finir comme un Fortunat à la main ??!!?
Que dalle ouais !!!
L'Asie, en tant que mineur, se résumait à sa plus simple expression question divertissement : Bruce Lee et ses combats improbables, enfin improbables pas pour tout le monde parce qu'au collège Pablo Picasso de Martigues, à la sortie, y'avait toute la famille de Bruce qui t'attendait parfois, de quoi en faire un kata nerveux!!
Majeur, j'ai ignoré cet art.
Je le méconnais toujours autant, mais le peu que j'en ai vu est foutrement prenant.
C'est en revoyant hier soir Memories of murder que j'ai compris que payer la redevance était une belle enculerie, et qu'en Corée du sud ils étaient fortiches les gars, soirée Corea sans Pablo.
Basé sur une histoire vraie, ce film aurait pu très vite devenir classique voire chiant tant l'intrigue est basique: meurtres en série, recherche du méchant et basta.
Sauf que dès le démarrage on est happé par l'ambiance, une noirceur matinée de loufoquerie, de cynisme, d'humour noir.
Les personnages deviennent vite attachants, les situations sont à pisser de rire, rien que le début est un florilège génial, entre la scène du crime, la séance photo au poste, la partie baise, tout est fait pour contrebalancer le sordide du meurtre et le sadisme auquel s'est livré le bourreau.
Je ne vais pas vous raconter l'intrigue, c'est une expérience bienfaitrice que ce cinoche coréen, loin des débilités ricaines cadencées au poil de cul près.
Je l'ai découvert grâce à David, Old boy, Sympathy for mr vengeance, quelquefois déroutant il peut très vite devenir rebutant tant tout y est plus intense.
Memories of murder est un chef-d'oeuvre au sens que je m'en fais, révélateur d'une réalité pesante, et la scène de fin est grandiose comme l'était celle d'un singe en hiver avec un Gabin émouvant sur son banc.
une bande annonce même en japanese whisper ça le fait
mardi 1 septembre 2009
Cuisine bretonne
La Bretagne est un bras de granit et de landes, « finis terre », où, dans un dernier effort, le continent se jette dans la mer. Genêts battus par les vents, ciels bleus délavés par les tempêtes de Noroît, maisons aux toits d’ardoises, ces écailles de nuages qui ne brillent que sous la pluie, flottilles de bateaux qui rentrent au port dans un tourbillon de mouettes, les cales pleines de sardines.
La cuisine bretonne prend son inspiration à deux sources : la cuisine paysanne de l’intérieur, avec châtaignes et cidre nouveau, fars salés ou sucrés, crêpes de froment ou de blé noir, lait ribot, charcuterie, « fricot » au coin du feu, gibier, truites farios des ruisseaux et des lacs.
Le long des côtes c’est la cuisine des pêcheurs qui domine : poignées de bigorneaux noirs et luisants comme des pierres, palourdes finement striées de bleu et d’ocre, huîtres charnues, maquereaux fuselés comme des flèches d’églises, daurades aux nageoires hérissées. Le noble homard croise l’humble sardine, et l’on y trouve au détour d’un étal quelques trésors bien gardés : ormeaux nacrés, pouces-pieds à l’étrange physionomie, oursins ou couteaux.
La Bretagne c’est aussi la patrie du beurre, dont l’onctuosité demi-sel accompagne coquillages et poissons, viandes, fruits, légumes et desserts. C’est également une terre où la douceur relative du climat océanique permet de faire pousser de nombreux fruits et légumes : choux-fleurs et artichauts, oignons de Roscoff, haricots cocos de Paimpol, fraises de Plougastel.
On y boit le cidre des Celtes, et le « chouchenn », l’hydromel breton, fait tourner les têtes dans les « fest noz », ces soirées où l’on danse au rythme de la musique bretonne.
Vous trouverez dans ce livre des recettes traditionnelles, mais également des recettes plus récentes, et quelques créations personnelles, inspirées par les saisons et l’abondance des marchés bretons.
Extrait de "Cuisine bretonne" de Christophe Certain, alias Minotor
Quand le minotor se met à table il tombe le masque...
Je fais un peu ma pub, désolé, mais ça permettra peut-être à ceux qui habitent dans le sud de mieux comprendre comment on peut parfois être heureux brassé par le vent, les embruns et la pluie, avec le trésor d'une douzaine d'huîtres et d'une motte de beurre frais dans son panier.
On peut acheter le livre sur amazon Cuisine bretonne
Duo de lotte au lard
Je me préparais l’autre soir à faire des lottes au lard grillées, et alors que je me servais un verre d'un excellent Sancerre bien frais, j'eus soudain la vision de paupiettes de lotte, mijotant à feu doux dans un jus parfumé. Je décidai donc de couper la lotte en deux, et de faire deux cuissons.
Bien sûr, si vous n'avez pas le temps, vous pouvez ne prendre en compte qu'une des deux cuissons.
Il faut utiliser pour les paupiettes une cocotte la plus petite possible, de façon à ce qu'elles soient bien serrées, et qu'elles baignent presque entièrement dans le jus de cuisson.
Si vous ne trouvez pas de petites lottes, faites de même avec une lotte plus grosse coupée en morceaux.
Ingrédients : 4 petites queues de lotte (15cm), 4 tranches fines de lard maigre, 40g de beurre, 1 gros oignon, 1 gousse d'ail, 1 verre de vin blanc sec, 1 C.A.S. de crème fraîche, sel, 4 feuilles de laurier, 1 ou 2 têtes de brocoli (suivant la taille), sel, poivre
Enlevez la peau des queues de lotte, ainsi que la petite peau transparente qui se trouve en dessous et coupez-les en deux tronçons. Coupez les tranches de lard en deux, coupez les feuilles de laurier en 2 dans la longueur. Poivrez légèrement les morceaux de lotte puis roulez chaque morceau dans une demi-tranche de lard. Posez dessus une demi-feuille de laurier, puis ficelez avec de la ficelle à rôti, ou piquez avec un cure-dent pour maintenir le tout.
On a alors 8 morceaux, 4 côté queue en cône et 4 qui ressemblent à des paupiettes. Dans une petite cocotte, Faites revenir l'oignon en lamelles à feu doux, jusqu'à ce qu'il soit bien ramolli, et qu'il commence à dorer (env. 15mn). Otez les oignons en laissant le maximum de matière grasse dans la cocotte. Rajoutez-en un peu au besoin et faites revenir les 4 grosses paupiettes pendant quelques minutes. Ajoutez alors les oignons, le verre de vin blanc, salez légèrement, couvrez, et laissez cuire à feu doux 20mn. Retournez une fois les paupiettes à mi-cuisson. Découvrez les 5 dernières minutes pour que le jus réduise un peu. Coupez le feu et ajoutez la crème fraîche, réservez au chaud.
Pendant ce temps, faites bouillir une grande quantité d'eau salée dans une casserole, et trempez-y les brocolis coupés en bouquets. Ne couvrez pas, laissez bouillir environ 5mn. Dès qu'une fourchette peut traverser les branches les plus épaisses, arrêtez le feu, égouttez et gardez au chaud.
Faites chauffer une poêle à fond épais avec un peu d'huile, et faites cuire les cônes de queue de lotte, en les retournant régulièrement, pendant environ 15mn. On peut également les faire au grill. Le lard doit colorer.
Servez dans chaque assiette la paupiette avec un peu de sauce aux oignons, un cône grillé, et quelques bouquets de brocolis.
Extrait de Cuisine Bretonne de Christophe Certain
ce livre est sélectionné pour le salon breton du livre et du gourmet 2009 qui se tiendra du 27 au 29 novembre 2009 à Saint-Brieuc
Un poison violent, c'est ça l'amour
Qu'est-ce autre chose que la vie des sens, qu'un mouvement alternatif qui va de l'appétit au dégoût et du dégoût à l'appétit, de l'appétit au dégoût et du dégoût à l'appétit... Ainsi débute ce cultissime opus, extrait de la bande originale de la comédie musicale Anna diffusée par l'ORTF en 1967 et intitulée Un poison violent, c'est ça l'amour.
Paroles et musiques sont signés du grand Serge. Michel Colombier assure les arrangements et la direction de l'orchestre. Jean-Claude Brialy donne la réplique. La délicieuse Anna Karina, l'ex-égérie de Godard, se voit offrir le rôle principal et interprète plusieurs chansons telles que, Ne dis rien, (en duo avec gainsbourg), Roller girl et Sous le soleil exactement.
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